Qui est
Inès Léraud ?
Inès Léraud a fait ses études à la Fémis, cette fameuse école publique
des métiers de l’image et du son ! C’est dire si cette Journaliste
indépendante, membre du site d’investigation Disclose, connaît le monde de
l’image ! Elle complète son parcours par des études philosophiques à la
Sorbonne. Mais son terrain d’investigation restera les questions écologiques et
sociales... Un sujet qui prend tout son sens actuellement avec le Covid 19. Son
parcours l’amène à s’installer pendant 3 ans dans un hameau agricole des Côtes-d’Armor.
Elle y mènera 3 années d’investigations sur l’agriculture et l’agroalimentaire
bretons. Dans ce cadre, elle réalise 22 épisodes « Journal Breton, la fabrique du silence » pour Les pieds sur terre : les algues
vertes envahissent certaines plages bretonnes, notamment au Cap Coz à
Fouesnant. L’enquête commence...
Une BD sous
forme d’enquête
Cette BD, cosignée par Inés Léraud (scénariste), Pierre Van Hove
(illustrateur) et Mathilda (coloriste), a été un vrai succès lors de sa
parution en juin 2019 : plus de 35
000 exemplaires vendus. Le sujet ? Sur les plages Bretonnes, des algues
vertes toxiques prolifèrent... Des personnes et des animaux meurent depuis la
fin des années 80, l’odeur putride envahit les plages, des agriculteurs ont
peur de parler... A travers cette BD-enquête, on découvre les dessous
économiques et politiques d’un scandale sanitaire que certains veulent taire. Tout
est vrai : témoignages, documents scientifiques, coupures de presse,
lettres, mails... Un vrai polar : corps qui disparaissent sans être
autopsiés, mise à l’écart de certains experts, pressions exercées par les
lobbies de l’agro-industrie... Jusqu’aux menaces de mort de la journaliste...
Où est
la liberté d’informer ?
On le sait, ceux qui veulent
continuer d’informer, réellement, concrètement - et surtout, en toute
indépendance - n’en finissent pas de combattre quotidiennement certaines
régressions démocratiques... Il est essentiel pour ceux qui informent d’être
des « révélateurs » : c’est un devoir moral et civique.
Aujourd’hui, un comité de soutien à Inès a été créé suite aux tentatives
d’intimidation dont elle a été l’objet. Au-delà de cette affaire, signer cette
pétition est aussi une manière de rester vigilant vis-à-vis de la sauvegarde de
nos libertés fondamentales. Comment ne pas dénoncer l’intoxication par les pesticides
de certains salariés de Triskalia ? Comment accepter que la mise en danger
d’une population, d’une faune et d’une flore ne soit pas dénoncée par les élus
pour qui on a voté ? Et au-delà de tout ça, comment accepter, après la
période que nous venons de vivre, que certains fassent encore en sorte que rien
ne se sache ! Pour ces raisons, et
bien d’autres encore, oui, signons cette pétition !
D. Favre
Exemple typique : « En mars 2020, l’hebdomadaire Le Canard
enchaîné révèle que la venue de la journaliste au Salon du livre de Quintin
(Côtes d’Armor) a été annulée après l’intervention auprès de l’équipe du salon
d’un élu de la municipalité. Ce dernier est par ailleurs salarié de la Chambre
d’agriculture des Côtes d’Armor (dirigée par la FNSEA). Un peu plus tôt, la
journaliste avait appris qu’une maison d’édition régionale avait préféré
renoncer à son projet de traduction en breton de la bande-dessinée Algues
vertes, l’histoire interdite, par peur de perdre des subventions du Conseil
régional de Bretagne”.
(Source:
https://www.cyberacteurs.org/cyberactions/dynfendonslalibertyndinformersurles-3791.html)
Pétition à signer : https://www.cyberacteurs.org/cyberactions/dynfendonslalibertyndinformersurles-3791.html
Sources :
https://inesleraud.fr/articles/?fbclid=IwAR3CorCVlCc_kW1X56HFY03wEn84DPloPEUO6i5pDlDiYimjGyagorY4HoA
Les
Inrockuptibles (04/10/2019)
Libération
(08/07/2019)
Europe
1 (14/05/2020)
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